Le Sacre est précédé de deux courts avant-programmes: I – Tumulte, où le chorégraphe invite danseurs et public à entendre le silence brut de la danse qui précède le déchaînement de la musique. II – Pour Igor, un solo interprété par Cécile Renard en hommage au compositeur, apostrophé et tutoyé comme un dieu qu'on n'en finit pas de remercier d'avoir cherché sans relâche à instituer par sa musique un ordre entre l'homme et le temps. Jean claude gallotta le sacre du printemps cd best cds list. Chorégraphies Jean-Claude Gallotta Musique Igor Stravinsky, version dirigée et enregistrée (1960) par Igor Stravinsky avec le Columbia Symphony Orchestra Paysage sonore (I. Tumulte, Igor) Strigall Interprétation: Pour Igor - Cécile Renard Pour Tumulte et Le Sacre du printemps - Alexane Albert, Agnès Canova, Ximena Figueroa, Ibrahim Guétissi, Mathieu Heyraud, Georgia Ives, Bruno Maréchal, Cécile Renard, Gaetano Vaccaro, Thierry Verger, Stéphane Vitrano, Béatrice Warrand, Thalia Ziliotis

Jean Claude Gallotta Le Sacre Du Printemps Imslp

II – Pour Igor, un solo en hommage au compositeur Du 7 au 13 octobre à la MC2: Grenoble. Rens. : 04. 76. 00. 79. Puis le 21 octobre à l'Espace des arts de Chalon-sur-Saône. : 03. 85. 42. 52. 12. Le 10 janvier 2012 à l'Espace Malraux de Chambéry. 55. 43. Du 6 au 13 avril au théâtre national de Chaillot à Paris. : 01. 53. 65. 30

Chaque chorégraphe porte un Sacre en lui. Celui de Jean-Claude Gallotta est gravé au compas sur un pupitre d'écolier. Adolescent, encore étroitement engoncé dans la blouse grise de son triste pensionnat, le futur chorégraphe écoute le professeur de musique parler d'Igor Stravinsky, des Ballets russes, de Nijinski, du « scandale » à la création (au Théâtre des Champs-Élysées, le 29 mai 1913) et entend l'œuvre pour la première fois sur un vieux tourne-disque Teppaz trop sillonné. Assoupi sur son banc en bois, il « s'enrêve » aussitôt, dit-il aujourd'hui. Jean claude gallotta le sacre du printemps. Les images l'emportent. Il s'en souvient encore. Des figures séraphiques, des ombres sensuelles, des corps tourmentés, des éveils interdits, des émois inexpliqués, des palpitations troublantes. C'est alors qu'il chorégraphiait la dernière séquence de son spectacle précédent, l'Homme à tête de chou, que lui sont revenus ces souvenirs. Par quelle voie secrète? Par la silhouette de Marilou traversant la scène comme l'Elue de Stravinsky offerte à la mort?