Le bail à construction (art. L 251-1 et suivants du Code de la Construction et de l'Habitation) est un contrat par lequel le preneur s'engage à édifier des constructions sur le terrain du bailleur et à les conserver en bon état d'entretien pendant toute la durée du bail. I. La législation applicable Le bail à construction est conclu entre le propriétaire d'un terrain qui en remet la jouissance, moyennant le versement d'un loyer, à un preneur qui s'oblige à édifier des constructions. Toute personne privée, physique ou morale, peut consentir un bail à construction si elle a la capacité d'aliéner. Lorsque le bail à construction est conclu avec au moins une personne publique sur son domaine public, les règles prévues par le code général de la propriété des personnes publiques sont applicables. Le bail à construction doit obligatoirement être publié au service de publicité foncière compétent, aux fins d'opposabilité aux tiers. Bail à construction à sortie inversée. Pour cela, il doit être établi par acte notarié, ou par acte sous seing privé déposé au rang des minutes d'un notaire.
On part de la valeur du bien en pleine propriété à laquelle on déduit les droits du bailleur. Les droits du bailleur sont évalués en prenant en compte la valeur actualisée du bien et la valeur actualisée de la redevance due par l'emphytéote. Cette méthode part du principe selon lequel le preneur va ériger des constructions et/ou apporter des améliorations au bien objet du bail emphytéotique. Valeur résiduelle des constructions en fin de bail à construction journal. La méthode patrimoniale prend en compte l'investissement réalisé par l'emphytéote et la valeur projetée des constructions réalisées en fin de bail emphytéotique. On part de l'hypothèse où la nature et l'importance des constructions en fin de bail emphytéotique est connue au moment de l'évaluation des droits. Cette méthode est particulièrement cohérente en cas de résiliation amiable du bail emphytéotique. Il s'agit de compenser les investissements réalisés par le preneur. Selon cette méthode le droit du preneur correspond au prorata des investissements réalisés par celui-ci. L'assiette de ce prorata est déterminée par la durée restant à courir sur le bail emphytéotique.
Ainsi, les règles suivantes vont s'appliquer: - imposition de plein droit à la TVA et application du taux réduit de droits d'enregistrement si la cession a lieu dans les 5 ans suivant l'achèvement de la construction (régime des immeubles neufs), - exonération (avec option) de TVA et application du taux normal de droits d'enregistrement si la cession intervient 5 ans après l'achèvement des constructions (régime des immeubles anciens). C.. Valeur résiduelle des constructions en fin de bail à construction plan. La fiscalité applicable lors de la fin du bail du bail 1. La remise des constructions au bailleur Lorsque le bail à construction a une durée supérieure ou égale à 30 ans, la remise gratuite des constructions édifiées par le preneur n'est pas imposable. Si la durée du bail est comprise entre 18 et 30 ans, la remise des constructions en fin de contrat est assimilée à un supplément de revenu imposable à l'IS si le bailleur est redevable de cet impôt et dans la catégorie des revenus fonciers s'il s'agit d'un particulier. La base de l'impôt dû est constituée du coût de revient des constructions, sous déduction d'une décote de 8% par année de bail au delà de la 18ème.