En janvier 1915, le jeune Rommel arrive en Argonne avec sa compagnie, dans le secteur de la vallée Moreau, un lieu où là encore, il va rapidement s'illustrer. Dès son arrivée, Rommel dirige les premiers travaux de la Feste Kronprinz, "la forteresse du prince héritier". C'est le nom donné par les soldats allemands à cette fortification souterraine de deuxième ligne construite à 6 mètres sous terre, à seulement 300 mètres des troupes françaises. Lit, bancs, chaises, pompes à eau, tout est prévu pour organiser le quotidien des 180 hommes qui vont l'habiter. Rommel ne verra pas son achèvement. Il y apprend sa nomination officielle comme lieutenant et quitte son régiment en octobre 1915. CPA: Vienne le Château - La Harazée - Le Cimetière militaire / Guerre 14-18 | eBay. Blessé deux fois sur le front français, Rommel poursuivra ensuite la guerre sur un autre front, dans les Carpates face aux armées de descendre plus au sud affronter les Italiens. 20 ans plus tard, à la tête de l' Afrika Korps, c'est dans le désert libyen qu'il acquit le surnom qui allait fortement contribuer à son mythe, le renard du désert.
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Ici, quelques albums thématiques au-delà des frontières locales que l'association Soissonnais 14-18 vous propose. Notre Itinéraires photographiques (avec © Soissonnais 14-18) présente des clichés signés Alain Puech, membre de l'association, photographe de métier. Il s'agit de clichés issus de ses reportages 14-18 depuis 2003; manifestations, monuments aux morts, cimetières, blockhaus, forts, carrières,...

Vienne-le-Château est une petite ville de la Marne située en Argonne. Pendant la Grande Guerre, elle était sur la ligne de front et fut le théâtre des assauts les plus meurtriers de la région: La Gruerie et La Harazée pour les plus célèbres. Le monument aux Morts est une oeuvre originale en pierre calcaire qui met l'accent sur le deuil. Vienne-le-Château - Les combats de l'Argonne en 14-18. Cependant, contrairement à ce qui est habituel dans ce genre de représentation, ce n'est pas une jeune femme endeuillée, mais un Poilu qui se recueille devant la liste interminable des camarades morts au cours de ce conflit. L'oeuvre, que son auteur n'a pas signée, est d'une belle facture générale et le ciseau du sculpteur, net et précis, rend encore plus réaliste cette scène. L'ensemble a été érigé devant l'école, sans doute dans un but pédagogique: enseigner aux jeunes générations le sens du sacrifice de leurs aînés. Cimetières Militaires et Monuments aux Morts (Marne) textes d'Alexandre Niess. Lien à consulter: Le Poilu en deuil (cliquez sur les photos).