Chambre à New-York de Edward Hopper | Edward hopper, Hopper peinture, Peintre

Chambre À New York Edward Hoppers

Room in New York Edward Hopper, 1932 Huile sur toile 73, 5 x 91, 5 Lincoln, University of Nebraska, Sheldon Memorial Art Gallery Un couple près d'une grande fenêtre ouvrant sur un bâtiment. L'homme se concentre sur son journal, alors que la femme joue du piano en passant son index droit sur une touche. Bien qu'elle joue du piano, son attention semble orientée vers l'homme. La couleur chaude de sa robe incite à penser qu'elle est affectueuse alors que l'homme, habillé dans des couleurs foncées reste insensible. Cette situation crée le sentiment d'un silence difficile, à peine entamé par les notes tristes du piano. L'extérieur de pierre semble emprisonner le couple dans la petite pièce. Bien que le tableau souligne l'isolement du couple, l'artiste a réalisé une oeuvre d'un parfait équilibre, d'une parfaite unité dans l'emboitement des couleurs et des rectangles de la composition.

Edward Hopper Chambre À New York

Envie aujourd'hui de vous reparler un peu d'un artiste peintre évoqué déjà plusieurs fois sur ce blog mais dont la force expressive continue à me toucher au plus haut point, j'ai nommé Edward Hopper (1882-1967). Edward Hopper, autoportrait, 1906 Peintre et graveur américain, Hopper exerça surtout son activité à New York où il se spécialise dans le naturalisme façon US ou la scène américaine. Témoin attentif des mutations de la société de son pays, son œuvre témoigne du désarroi d'un peuple face à l'univers des grandes villes et à l'individualisme de la civilisation occidentale. On sait que le mode de vie américain influence le nôtre et, qu'on le veuille ou non, les habitudes des terres d'outre Atlantique nous envahissent souvent aussi. On y trouve donc une matière à réflexion dépassant les clivages entre les cultures pour atteindre à une forme d'universalité. Si ses premiers tableaux représentent des vues de Paris, c'est qu'il fit un long séjour en France au cours duquel il fut très influencé par les impressionnistes et les fauves.

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» Femmes de lettres Emily est née et a passé la majeure partie de…. Histoire de 200 femmes 54776 mots | 220 pages (1871-1872). Elle est également l'auteur de plusieurs œuvres poétiques, d'une correspondance et d'un journal. 200 femmes de l'histoire Taylor Ina, A Woman Of Contradictions: The Life Of George Eliot, New York, William Morrow & Co, 1989. Emily est née et a passé la majeure partie de sa vie à Amherst, Massachusetts, haut lieu du puritanisme…. Le recit et la description 42238 mots | 169 pages manquer une très grande part de l'information narrative. Bibliographie * Adam, Jean-Michel (1993). La description. Paris: PUF, coll. «Que sais-je? » * Genette, Gérard (1969). Frontières du récit in Figures II. Paris: Points/Seuil. * Hamon, Philippe (1972). Qu'est-ce qu'une description? in Poétique 12. Paris: Seuil. * Hamon, Philippe (1981). Introduction à l'analyse du descriptif. Paris: Hachette. * Hamon, Philippe (1991). La description littéraire: anthologie de textes théoriques….

Il veut aussi nous dire que le rêve américain passe à côté de l'essentiel, de la communication, du partage des idées, du débat sain et salvateur, de la complicité et surtout de l'amour. A force vouloir à tout prix créer un monde uniforme et aisé (de nombreuses utopies littéraires ou cinématographiques ont traité de ce sujet), on en oublie tous les fondements archétypaux de l'individu. La toile de genre de Hopper dénonce tout cela et provoque chez le spectateur une tristesse sans fin, un vide infini qui nous fait pleurer et montre ce que nous devrions éviter absolument. On en vient à penser qu'une telle société est le meilleur moyen de détruire la race humaine.

On sait également que la peinture baroque des Pays-Bas, surtout Vermeer et Rembrandt, va influencer son style et la sa recherche dans la vérité naturelle de ses toiles. De retour aux USA, il déclare: « Tout m'a paru atrocement cru et grossier à mon retour en Amérique. Il m'a fallu des années pour me remettre de l'Europe ». Et c'est bien ce que l'on observe dans ses toiles les plus réussies, à l'image de la « Fille à la machine à coudre » où l'influence lointaine de Vermeer se fait encore sentir en 1921. S'il est un paysagiste exceptionnel, c'est néanmoins dans ses toiles représentant la société américaine que je le trouve le plus attachant. L'« american way of life » y est présent dans toute sa … tragédie. Elles témoignent du cadre de vie et de l'existence des classes moyennes (enjeu particulièrement important dans l'élection de Barack Obama et défi majeur pour l'avenir). La classe moyenne a en effet connu un essor sans précédent dans la première moitié du XXème siècle. On y voit l'accession aux technologies (automobiles, radio, trains …), l'émancipation progressive de la femme et, en conséquence, des rapports hommes femmes, mais aussi de la solitude, de l'aliénation et de la mélancolie.