A lire: Terrorisme, le coût des vies brisées "Françoise Rudetzki a toujours voulu se battre pour la dignité, pour la reconnaissance des droits" des victimes et "elle ne lâche jamais prise", avait déclaré le président François Hollande en lui rendant hommage en 2016 à l'Elysée, avant de la décorer de l'Ordre national du mérite. Elle avait réussi à faire reconnaître aux victimes du terrorisme le statut de victimes civiles de guerre et la possibilité pour les associations de se porter parties civiles lors des procès. Ses obsèques auront lieu dans la plus stricte intimité familiale, ont indiqué ses proches.

  1. C est nous le grand paris parole film

C Est Nous Le Grand Paris Parole Film

Elle avait réussi à faire reconnaître aux victimes du terrorisme le statut de victimes civiles de guerre et la possibilité pour les associations de se porter parties civiles lors des procès. Ses obsèques auront lieu dans la plus stricte intimité familiale, ont indiqué ses proches. AFP / Paris (AFP) / © 2022 AFP

La Française Françoise Rudetzki est décédée à l'âge de 73 ans à Paris. Elle est notamment à l'origine de la création de l'association SOS Attentats. Françoise Rudetzki, grièvement blessée lors de l'attentat du Grand Véfour en 1983 et depuis inlassable porte-parole des victimes du terrorisme, est décédée dans la nuit de mardi à mercredi à Paris, à l'âge de 73 ans, a-t-on appris mercredi auprès de sa famille. "Jusqu'au bout, elle aura milité pour la reconnaissance et la prise en charge des victimes d'attentats", a déclaré sa fille Deborah Rudetzki, contactée par l'AFP. Juriste, Françoise Rudetzki avait créé SOS Attentats, première association de défense des victimes d'acte de terrorisme, en décembre 1985, une date qui marquait le début d'une vague d'attentats meurtriers liés au conflit du Proche-Orient à Paris. C est nous le grand paris parole le. Et dès 1986, elle avait obtenu la création du Fonds de garantie des victimes d'actes de terrorisme, financé par un petit prélèvement sur chaque contrat d'assurance de biens, une garantie étendue en 1990 à l'ensemble des victimes d'infractions pénales (viols, agressions, braquages).