La logique Emotionnelle est accessible à tous. A titre privé ou professionnel. Elle est une discipline de connaissance de soi, de coopération en groupe et de développement relationnel. Elle est aussi un outil d'accompagnement pour que chacun puisse apprécier l'intelligence de son processus vital, garant de sa survie et de sa croissance. Découvrir la Logique Emotionnelle – Logique émotionnelle. La Logique Emotionnelle favorise le respect mutuel par un décodage des différentes étapes et manifestations du mouvement émotionnel vécu, par soi et par les autres. Elle est utilisée de manière croissante dans de nombreux domaines et notamment: •La relation d'aide aux personnes: psychothérapie, coaching, médiation, •L'éducation et la parentalité, •L'accompagnement des professionnels de toute nature face aux contraintes spécifiques à leur métier: personnels de santé, professeurs, éducateurs, équipes de développement technologique, chefs de projet… •Le développement des capacités managériales et organisationnelles •Le bien-être au travail
Une langue à apprendre pour tous les instants de la vie Nous nommons et nous donnons sens à tout ce qui nous entoure, ce qui nous arrive, ce que nous pensons, ce que nous imaginons. Le langage est un outil pour décrire à l'autre et se décrire soi. C'est aussi une des fonctions qui structure la construction même de notre cerveau et de nos raisonnements. Quelle logique dans l’émotion ? – Logique émotionnelle. Notre subjectivité se modèle biologiquement à partir de l'environnement et de la culture dans laquelle nous vivons, au fil de nos échanges avec les autres. Par exemple, l'inuktitut, langue des Inuits*, dispose de plus de 15 mots pour évoquer la neige et la glace, ce qui révèle une capacité de distinction largement supérieure à celle de la plupart des langues. Les émotions sont également un moyen préverbal de communiquer entre les humains. Or nous parlons peu de nos émotions et quand nous le faisons, c'est souvent par métaphore, surtout quand l'émotion nous éprouve ou nous embarrasse. Au point que nos sociétés modernes font de l'émotion un sujet dont il vaut mieux éviter de parler, quelque chose à garder pour soi, un non-dit, ou encore un risque d'effets indésirables à « contrôler », à « maîtriser », à « gérer ».
Au 7ème jour de l'invasion, seule dans son appartement à Kyiv, sous le risque permanent d'un bombardement, elle a choisi de vivre dans son couloir plutôt que de se terrer dans le métro. La journaliste, depuis son studio télé parisien (que je regarde depuis mon salon douillet parisien), lui demande: « Si vous ne partez pas de Kiev c'est parce que vous n'avez pas pu ou bien c'est par choix? Après un silence, elle répond: « Mais ce n'est pas à nous de partir… c'est aux militaires russes! ». Là, sous la menace du feu, elle ajoute: « J'ai une chose importante à vous demander, s'il vous plait, il faut dire « Kyiv », ne dites plus « Kiev » ». Logique emotionnelle com code. Je fais silence. Au prix potentiel de sa vie, une jeune Ukrainienne tient à ce que je, nous, dans nos lieux sûrs, disions Kyiv et pas la forme russe Kiev! L'écouter me serre le cœur. Je me dis « quel courage! » Et j'ai peur, moi, à Paris? Je ralentis. … Pour être un peu plus à sa hauteur, vivre sans ignorer ce qu'il se passe là et qui me concerne ici, pour davantage habiter mon propre espace – c'est-à-dire avec consistance et liberté, je me demande ce que je peux ajouter dans mon comportement immédiat… J'arrête la télé.