Descriptif détaillé Dans son projet de 1700, Vauban ne fait pas allusion à la hauteur du Randouillet. En 1709, en pleine guerre de Succession d'Espagne, le maréchal de Berwick la fait occuper par un camp retranché temporaire. Dès 1718, un projet est élaboré, suivi d'un autre remanié en 1722. En 1734, le fort du Randouillet prend son allure définitive (une chapelle, une quatrième caserne, un pavillon des officiers et un arsenal resteront à l'état de projets). Des modernisations sont réalisées en 1833, avec le remplacement de la batterie centrale du donjon à ciel ouvert par une batterie casematée à la Haxo et après 1870, avec la construction de nouveaux magasins à poudre. Le rôle du fort était d'empêcher une attaque de l'assaillant depuis les crêtes et de contrôler la vallée de la Cerveyrette tout en protégeant le fort des Trois Têtes. L'ouvrage s'inscrit dans un polygone de 250 m de front sur 350 m de profondeur. Bien que construit en pleine époque classique, le fort échappe pratiquement à tout schéma bastionné régulier, compte tenu des difficultés du terrain.

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Fours à pain, magasins à farine, caves aux liquides et aux salaisons sont placés en souterrain de celle logeant les officiers. Certaines chambrées ont conservé un décor de peintures murales réalisées par les soldats dans les années 30-40. La partie basse plonge en direction de la Communication Y que l'on rejoint en empruntant la porte inférieure du fort. Pour le stockage des poudres, les magasins les plus anciens, de type Vauban, sont placés au donjon (6, 3 tonnes de poudre noire*) et sur le front nord-ouest (84, 5 tonnes*). Au 19e siècle, sont construits en 1874-77 un magasin caverne (46 tonnes), en 1878-81 un mi-caverne (49 tonnes) et en 1890 un caverne (700 obus de 90 mm en 1914). Le paysage est encore marqué par la présence du pylône et de la recette en charpente métallique du téléphérique Randouillet-La Seyte réalisé en 1890-1900. *d'après Milet de Monville en 1747 - SHD Vincennes Le fort appartient à la Ville de Briançon et fait partie des ouvrages inscrits sur la liste du Patrimoine Mondial pour l'œuvre de Vauban.

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Il s'étage sur plusieurs niveaux. Au sommet: le donjon, couronne le piton rocheux et masque complètement aux vues dangereuses le reste de l'emprise du fort. L'accès au donjon se fait par une porte protégée par un pont-levis à zigzag. Un décor constitué de deux pilastres en pierre de taille et d'un fronton triangulaire vient rappeler à l'ennemi la puissance du royaume. Le donjon comporte un corps de garde, une caserne destinée au logement du commandant du fort et d'une garnison de sûreté ainsi qu'une citerne de 68, 5 m3*. Deux échauguettes pour abriter les guetteurs sont encore en place. Dans la partie intermédiaire, à l'abri des tirs ennemis, s'élèvent les bâtiments principaux: trois casernes de type Vauban disposées parallèlement. Deux citernes pour une capacité totale de 1 062 m3* prennent place sous l'une d'elle. Fours à pain, magasins à farine, caves aux liquides et aux salaisons sont placés en souterrain de celle logeant les officiers. Certaines chambrées ont conservé un décor de peintures murales réalisées par les soldats dans les années 30-40.

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Comptez 25 minutes pour redescendre jusqu'au parking. Prévoir des chaussures adaptées à la marche, de l'eau et votre lampe de poche personnelle. Possibilité de pique-niquer aux abords du fort. 2 SOLUTIONS POUR ACCÉDER AU CHAMP DE TIR DU FORT: EN VOITURE: À partir du service du Patrimoine, Cité Vauban, prendre l'avenue Baldenberger, puis à gauche pour rejoindre l'avenue de la Libération puis celle de la République. Tout en bas, au premier rond-point, prendre tout droit et au suivant, prendre à gauche l'avenue du général de Gaulle. Au rond-point suivant, prendre à gauche et encore à gauche au bout de la rue, puis tout de suite à droite au rond-point en direction du col d'Izoard. Traverser le hameau de Fontchristiane. Quelques centaines de mètres après le panneau de sortie du hameau, prendre la route sur la gauche, dans le virage juste avant la déchetterie. Attention: visibilité réduite, croisement dangereux. Continuer sur la route qui monte à travers les fortifications. Gagner le champ de tir sur une plateforme servant de stationnement où se trouve un long baraquement en béton et bois.

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Le 7 juillet 2008, douze des quatorze sites du réseau sont admis sur la liste finale du patrimoine mondial. Les sites du château de Bazoches dans la Nièvre et le fort transformé en citadelle du Palais à Belle-Île-en-Mer dans le Morbihan sont exclus de l'inscription [ 3]. La citadelle de Belle-Île-en-Mer a été écartée par l'UNESCO pour « manque d'authenticité » notamment en raison d'un projet hôtelier en son sein et le château de Bazoches pour ne pas être une fortification [ 5]. Bien que cela ait suscité des interrogations, le fait que ces deux sites soient des propriétés privées n'aurait pas joué dans cette décision. Choix des sites [ modifier | modifier le code] L'œuvre de Vauban est tellement monumentale — il a conçu et suivi la réalisation de plus de 150 places fortes ainsi que de vastes ouvrages civils en France — que seule une série de sites permet d'en illustrer toutes les facettes. Celle-ci, identifiée à partir d'une analyse scientifique, croise plusieurs critères typologiques. Ainsi, la série des douze sites réunit les plus beaux exemples selon la typologie suivante: l'évolution des conceptions défensives de Vauban, organisées après lui en premier, deuxième et troisième système; une déclinaison géographique complète (sites de plaine, de bord de mer et de montagne); le type d'ouvrage (fort, enceinte urbaine ou citadelle); l'adaptation des fortifications existantes et la création ex nihilo.

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Fortifications de Vauban * Patrimoine mondial de l'UNESCO Plan de la citadelle de Neuf-Brisach ( XVII e siècle) Pays France Type Culturel Critères (i) (ii) (iv) Superficie 1 181, 16 ha Numéro d'identification 1283 Zone géographique Europe et Amérique du Nord ** Année d'inscription 2008 ( 32e session) Carte des sites * Descriptif officiel UNESCO ** Classification UNESCO modifier Les fortifications de Vauban sont un ensemble de douze sites français inscrit [ 1] sur la liste du patrimoine mondial de l' UNESCO depuis 2008. Le réseau des sites majeurs de Vauban est une association de villes créée le 30 mars 2005 à l'initiative de la ville de Besançon. Il regroupe les douze sites les plus représentatifs du système de fortifications érigé par l'architecte militaire Vauban. Son objectif est la mise en valeur et l'inscription de l'œuvre remarquable de Vauban sur la liste du patrimoine mondial de l' UNESCO. Le dossier de candidature a été retenu le 5 janvier 2007 par le ministère de la Culture pour représenter la France [ 2].