Éléments déclencheurs Les facteurs sont variés. Sont impliqués: la consommation de fructose (sodas), une consommation excessive d'aliments riches en purine, d'alcool, un traumatisme local, les infections aiguës, l'alitement prolongé, une intervention chirurgicale, la mise en route d'un traitement hypo-uricémiant sans prévention par la colchicine, certains médicaments (diurétiques, aspirine et salicylés à faible dose, oméprazole, pyrazinamide, chimiothérapie anticancéreuse, ciclosporine, etc. ). Les accès sont récidivants et, en l'absence de traitement, apparaît un tophus (dépôt cutané d'acide urique). Arrosage des tomates : le système de goutte à goutte. Les tophi se manifestent par des tuméfactions de taille croissante, fermes à la palpation, blanchâtres et indolores. À la longue, les dépôts peuvent provoquer des complications articulaires: enraidissement, douleurs chroniques, déformation, voire destruction des articulations. La principale complication est rénale, avec des lithiases urinaires et une néphropathie goutteuse (dépôt d'urate dans le rein), conduisant à un risque d'insuffisance rénale.
Plus rarement, on retrouve les leucémies et les anémies hémolytiques, qui provoquent une accumulation d'acide urique par destruction des cellules. De la même manière, les chimiothérapies anti-cancéreuses ont pour effet une élévation du taux d'acide urique dans le sang. L'hyperuricémie peut aussi survenir, de façon transitoire, après un traitement diurétique prolongé ou après une utilisation abusive de laxatif. Les prodromes sont inconstants. Ils surviennent un à trois jours avant la crise et s'accompagnent parfois d'une sensation de gêne au niveau du gros orteil. Lors de la crise, de vives douleurs articulaires apparaissant durant la nuit, aggravées au moindre contact et par toute tentative de mobilisation. Tomate bon pour la goutte à goutte. On observe souvent un oedème dur et une rougeur au niveau de l'articulation. Le sujet éprouve une chaleur locale, des battements et une dilatation veineuse au voisinage de la zone touchée. Après la crise, la douleur régresse, soit sous l'effet du traitement, soit spontanément, en 5 à 10 jours.
Vous allez me trouver un tantinet frustrante mais la grande star de l'été n'est pas si bonne pour vos articulations. Vous la pensiez antioxydante, comme tous les fruits et les légumes colorés mais consommée en excès, la tomate devient pro-inflammatoire. La tomate fait partie des solanacées. Les alcaloïdes et notamment la solanine (de la famille des alcaloïdes) qu'elle contient peuvent inhiber l'action régénératrice du collagène dans vos articulations et engendrer des inflammations. Les différentes utilisations des orties pour les tomates. Ils peuvent aussi avoir un effet négatif sur l'acétylcholine, un de vos neurotransmetteurs qui joue un rôle important aussi bien sur vos systèmes nerveux et musculaires mais aussi sur les dépôts de calcium dans vos articulations. De toutes les solanacées, ce sont les tomates qui ont le plus de solanine: 150 mg/100 g (contre 7, 5 mg/100 g pour les pommes de terre). Moins elles sont mûres et plus le taux de solanine augmente. Voilà pourquoi, le Dr Lagacé, entre autres, auteure de Comment j'ai vaincu la douleur et l'inflammation chronique par l'alimentation vous invite, si vous souffrez de maladies inflammatoires, à y renoncer.
L'effet alcalin, qui donne la tomate pour la goutte, s'obtient en neutralisant les acides organiques de l'estomac par un secret alcalin produit par les glandes de la section pylorique. Le secret est constitué de bicarbonate (sel bicarbonate), des chlorures, des sulfates et d'autres. En conséquence, les réactions étant donné l'acide, les ions chargés positivement (cations) et sont connus de la physiologie, à savoir des cations de créer un environnement alcalin. En outre, les acides hydroxycinnamiques mentionnés précédemment peuvent également être utiles dans la goutte. Tomate bon pour la goutte n°1828. Tout d'abord, ses propriétés antioxydantes qui protègent le corps contre les effets des radicaux libres. Deuxièmement, ces acides organiques appartiennent à des composés phénylpropéniques, et la présence de leur groupe phénolique indique leur capacité à réduire l'inflammation - en inhibant la production d'enzymes nécessaires pour activer la réaction inflammatoire. On pense que l'effet anti-inflammatoire des tomates dans les attaques goutteuses peut améliorer le lycopène - un pigment rouge, l'isomère de β-carotène avec un potentiel antioxydant significatif.
10. Consommez de la vitamine C. Des études ont montré que la consommation de vitamine C permet de réduire la quantité d'acide urique dans le sang. Par conséquent, manger des fruits comme l'orange ou la cerise (avec des propriétés pour soigner la goutte) peut s'avérer en prévention. La cerise présente en plus de la vitamine C d'autres principes actifs comme les anthocyanosides. Il a été prouvé que consommer 10 à 12 cerises par jour pendant 2 jours ou plus permet de réduire de 35% le risque de crise de goutte selon une étude américaine parue fin 2012. La consommation d' allopurinol et de cerises permet même d'abaisser le risque de crise de goutte de 75% par rapport à ceux ne consommant pas d'allopurinol ou de cerises. Lire aussi: Le jus de cerise concentré pourrait prévenir la goutte Lisez aussi: Alimentation en cas de goutte (aspects plus scientifiques et détaillé) Par Xavier Gruffat (pharmacien), dernière mise à jour: 7 avril 2021. Crédits photos: Notes de bas de page et références: Nonpharmacological Management of Gout and Hyperuricemia: Hints for Better Lifestyle, Am J Lifestyle Med.