Parmi les compétences apprises ici, les protocoles de prises de décisions pour "trier" les victimes, c'est-à-dire évaluer leur état pour bien déterminer "celles qui sont urgentes de celles qui ne le sont pas", puis les "stabiliser" avant de les soigner, précise M. Pitti, spécialiste reconnu de la médecine de guerre. La boutique des soignants 2. Esprit d'équipe "Cette formation est une excellente opportunité pour améliorer la qualité des soins en Ukraine", abonde Igor Deyneka, anesthésiste-réanimateur de 40 ans, originaire de Rivne, dans l'ouest de l'Ukraine. Une opportunité pour laquelle lui et ses collègues, huit hommes et une femme, ont dû obtenir une autorisation exceptionnelle de sortie de territoire par le gouvernement ukrainien. En effet, les hommes de moins de 60 ans, mobilisables dans l'armée, et les médecins, n'ont normalement pas le droit de quitter le pays. Igor, lui, a servi dans l'armée entre 2015 et 2016: déployé dans un hôpital de campagne de la région de Lougansk (est de l'Ukraine), il y a acquis ses premières compétences en médecine de guerre.

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Pierre Catoire (3e en partant de la gauche), spécialiste de la médecine de guerre, montre à des soignants ukrainiens comment se servir d'un appareil à échographie, le 9 mai 2022 à Metz Verhaegen Mais ici, pas de fracas des bombes ni de tirs nourris: l'infirmier et l'anesthésiste-réanimateur s'exercent sur un mannequin, dans le calme d'une salle de l'Institut européen de formation en santé (IEF) à Metz, qui co-organise une formation avec l'Union des organisations de secours et soins médicaux (UOSSM). Ils sont au total neuf soignants ukrainiens, cinq anesthésistes-réanimateurs, trois infirmiers réanimateurs et un chirurgien traumatologue, âgés de 24 à 40 ans, à s'entraîner pendant sept jours auprès de spécialistes français, pour ensuite devenir eux-mêmes formateurs en médecine et secourisme de guerre dans leur pays. " Nous sommes en train de former des formateurs ", afin d'ouvrir fin juin un centre de formation à la médecine de guerre à Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine, à destination des médecins civils.

Ainsi, en plus de l'aide déjà appliquée de 0, 15€ par litre, l'Assurance Maladie revalorise dès ce lundi 25 avril les "indemnités de déplacement et les indemnités kilométriques". Cette nouvelle aide correspondra à 15 centimes par litre, une doublement comptable du coup de pouce déjà en place depuis plusieurs semaines. Un total de 0, 30 € d'aide par litre Ce bonus est destiné aux "professionnels de santé conventionnés". Comme le rappelle Le Figaro, sont concernés les infirmiers, les kinés, les médecins, les sages-femmes, les orthophonistes, les pédicures et podologues, ou encore les personnels de laboratoire, et enfin les orthoptistes et dentistes. Coronavirus: l’opposition ne veut plus de la vaccination obligatoire des soignants après un avis négatif - Le Soir. Cette revalorisation devrait être temporaire et s'étendre jusqu'au 31 juillet, comme l'aide du gouvernement Castex. Ainsi, en cumulé, "avec l'aide du gouvernement et la mesure exceptionnelle de l'Assurance Maladie", les soignants libéraux bénéficieront d'une "aide d'au moins 0, 30€ par litre". Le tout "indépendamment des autres aides annoncées par le gouvernement notamment la majoration du barème 2022 des indemnités kilométriques".