Les missions du collaborateur de cabinet L e collaborateur de cabinet a souvent une double « casquette ». Collaborateur politique, il gère à ce titre les dossiers relevant notamment des questions électorales et donc politiques. Conseiller technique, il offre à l'élu une expertise complémentaire à celle des services de l'administration et une assistance particulière pour ses interventions. Au quotidien, il conseille l'exécutif territorial, élabore et prépare des décisions à partir des analyses réalisées par les services de la collectivité, il suit les décisions prises par l'exécutif, fait la liaison entre les organes politiques, les services de la collectivité et les interlocuteurs externes (médias, services déconcentrés de l'État, population, etc. ). Le collaborateur de cabinet | Cap'Com | Cap'Com. Le collaborateur de cabinet réalise également une veille institutionnelle et juridique. Compétences nécessaires pour devenir collaborateur de cabinet Sens de l'écoute et du dialogue Qualités relationnelles et rédactionnelles Autonomie et disponibilité Connaissances administratives et juridiques Cursus / formations Pour devenir collaborateur de cabinet, il n'existe pas de formation type.
Contractuels Publié le 09/10/2021 • Mis à jour le 09/12/2021 • dans: Statut Phovoir Proches des élus locaux, les collaborateurs de cabinet occupent une place particulière au sein du personnel territorial. La loi du 15 septembre 2017 pour la confiance dans la vie politique renforce les règles déontologiques relatives à leur recrutement. Collaborateur de cabinet politique est. Ma Gazette Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée 01 – Qui sont les collaborateurs de cabinet? Proches des élus locaux, les collaborateurs de cabinet sont les personnes que l'autorité territoriale peut recruter librement pour former son cabinet, sur le fondement de l'article 110 de la loi du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale. Ces personnels sont ainsi librement choisis par l'autorité territoriale en raison de la confiance qu'elle leur porte. Ils participent aux prises de décision et veillent à leur mise en œuvre. Enfin, ces collaborateurs ne rendent compte qu'à l'autorité territoriale auprès de laquelle ils sont placés et qui décide des conditions et des modalités d'exécution du service qu'ils accomplissent auprès d'elle.
» ((CE, 26 janvier 2011, Assemblée de la Polynésie française, n° 329237, aux tables p. 900. )) Ainsi, l'autorité territoriale ne peut pas décider de recruter sur ce fondement des personnels ne participant pas à son activité politique, tels que maîtres d'hôtel, secrétaires, standardistes, cuisiniers, agents de sécurité, chauffeurs, hôtesses… ((CAA Paris, 30 mars 2009, Assemblée de la Polynésie française, n° 07PA00800. )) A contrario, le juge administratif requalifiera les missions d'agents qui, quand bien même ils auraient été recrutés sur un autre fondement, effectuent en réalité des missions politiques directement auprès de l'autorité territoriale. Collaborateur de cabinet politique par. Tel est le cas, par exemple, d'une « chargée de mission » qui occupait en réalité les fonctions de directeur de cabinet du maire ((TA Paris, 9 janvier 2003, Mme de Lesquen, n° 0113513/5. )), ou d'un agent recruté comme secrétaire qui exerçait en réalité des missions de conseil politique à destination unique du président du conseil général (( CE, 26 mai 2008, Département de l'Allier, n° 288104).