Même en l'absence de relations sexuelles, de nombreuses décisions ont pu sanctionner l'intention de tromper l'autre: Le fait de s'inscrire sur un site de rencontre ou dans une agence matrimoniale, le fait de s'afficher avec une autre personne, même les relations sexuelles ne sont pas établies, ont été sanctionnées par la jurisprudence. Avec la multiplication des réseaux sociaux, le fait d'afficher un statut de célibataire alors que l'on est marié, peut constituer une faute et justifier un divorce pour faute au sens de l'article 242 du Code civil. L'infidélité intellectuelle ou sentimentale peuvent aussi être invoquées par les tribunaux. Le fait d'entretenir une relation platonique, par simple échange de courriers peut constituer un manquement au devoir de fidélité. La fidélité est en effet liée à la notion de respect du conjoint. Dans une décision en date du 6 mars 2007, la Cour de Cassation a considéré que constituait une faute, le fait pour l'époux d'entretenir avec une autre femme, une relation privilégiée et en tout cas injurieuse à l'égard de sa femme.

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Mais, la Cour de cassation, dans un arrêt en date du 17 juin 2009, a admis la recevabilité des SMS comme preuve dans la procédure de divorce pour faute. Dans cette affaire, une épouse avait produit des SMS trouvés sur le portable professionnel de son époux pour prouver les relations extraconjugales de ce dernier. La cour a rappelé que « que la preuve pouvant être apportée par tout moyen [en ce compris les SMS] excepté par violence ou par fraude », ( Cour de cassation, chambre civile, 17 juin 2009, N° de pourvoi: 07-21796). Il ne faut pas oublier que la preuve doit être fiable (garanties quant à sa provenance, altération et conservation); en effet, dans l'affaire objet de l'arrêt précité, les SMS avaient été consignés dans un procès verbal d'huissier de justice. Y a-t-il des limites aux fouilles et intrusions dont peut faire objet l'ordinateur utilisé par l'époux pour trouver des preuves? « Dès lors que l'ordinateur consulté est l'ordinateur familial, accessible par l'un ou l'autre des époux, sans code d'accès verrouillé », le juge considère que les preuves recueillies par un époux sont recevables, à moins que l'autre ne démontre qu'un moyen frauduleux a été utilisé pour consulter les messages.

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Il n'existe donc aucun fait qui contraigne le Juge à prononcer le divorce L'adultère est une faute qui peut conduire au divorce mais ce n'est plus une cause automatique de divorce, Cass. Civ 1ère 28 janvier 200). De façon générale, le juge se contente rarement d'un seul grief. L'époux demandant le divorce devra alors chercher à établir plusieurs fautes afin de convaincre le juge. Dans le cadre de votre divorce, nous vous invitons à prendre contact avec notre agence.

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Le développement des technologies, notamment d'internet et des réseaux sociaux a augmenté les possibilités de preuves et témoignages pris en compte lors du divorce (sites ou applications de rencontre, réseaux sociaux…). Pour ce qui est des témoignages, les époux ont la possibilité de faire appel à toute personne de leur entourage à l'exception de leurs descendants. Les grands-parents, oncles, tantes, frères, soeurs, parents, collègues, amis… sont des témoins recevables. Le témoin devra faire une attestation par écrit constatant ou relatant les faits auxquels il ou elle a assisté. Cette attestation doit mentionner les noms, prénoms, date et lieu de naissance, profession, adresse du témoin ainsi que le lien qu'il entretient avec les parties. Elle doit être manuscrite, datée et signée par le témoin. Ainsi, l'ensemble de ces informations permet au juge d'apprécier la forme et le fond du témoignage. Votre avocat sera là pour vous accompagner et vous conseiller vis à vis des preuves à apporter lors de votre séparation.

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L'adultère demeure une cause de divorce mais on sait que le juge dispose d'un large pouvoir d'appréciation au regard des circonstances. Les juges du fonds apprécient souverainement si le caractère légal de la gravité de la faute est ou non établi, en tenant compte notamment de l'attitude de l'époux demandeur. La Cour de cassation a ainsi approuvé une Cour d'Appel qui a considéré que l'adultère du mari était excusé par l'inconduite notoire et publique de la femme, cet adultère n'étant pas à l'origine de la rupture du lien conjugal ( cass civ 2ème 24 10 1990). Dans un arrêt du 28 janvier 2009, la première chambre civile approuve la Cour D'appel d'avoir prononcé le divorce aux torts exclusifs de la femme, considérant que la Cour d'Appel a souverainement estimé que les faits d'alcoolisme invoqués par le mari à l'encontre de son épouse étaient établis et que l'adultère du mari ( postérieur à la séparation) était excusé par le comportement fautif de l'épouse. En l'espèce le comportement fautif de l'épouse et la date à laquelle l'adultère a commencé font perdre à l'adultère le caractère de gravité qui en ferait sans cela une cause de divorce.

La séparation L'infidélité est, pour de nombreux couples, un acte qui nuit à la relation de confiance. Elle crée de la méfiance et du ressentiment envers l'autre, ce qui conduit sur le long terme à une dégradation de la relation. L'adultère peut conduire à la séparation du couple et même au divorce, conformément à l'article 229 du Code civil qui prévoit la possibilité de prononcer le divorce entre autres lorsque le lien conjugal est altéré, en cas de faute ou par consentement mutuel. La perte du bénéfice de la prestation compensatoire La prestation compensatoire est destinée à supprimer le déséquilibre financier qui peut survenir entre les ex-époux après la prononciation du divorce et permet à l'époux qui la sollicite de maintenir les mêmes conditions de vie que pendant le mariage. Il s'agit donc d'une compensation financière dont le montant peut être défini librement par le juge chargé de l'affaire selon que le demandeur est la victime ou l'auteur de l'infidélité. Le Code civil stipule que le juge peut décider de refuser l'octroi de cette prestation lorsque le divorce est prononcé aux torts exclusifs de l'époux demandeur.