1201 mots 5 pages Delphine et Hippolyte ~Baudelaire~ (Baudelaire: EXTRAIT DU REQUISITOIRE D'ERNEST PINARD 1857: croyant le condamner monsieur "pinard" a su saisir toute l'essence de la poèsie baudelairienne, et 2 siecles plus tard, son réquisatoire sonne comme un hommage! Baudelaire n'appartient pas à une école. Delphine — Wikipédia. Il ne relève que de lui-même. Son principe, sa théorie, c'est de tout peindre, de tout mettre à nu. Il fouillera la nature humaine dans ses replis les plus intimes; il aura, pour la rendre, des tons vigoureux et saisissants, il l'exagérera surtout dans ses côtés hideux; il la grossira outre mesure, afin de créer l'impression, la sensation. Il fait ainsi, peut-il dire, la contrepartie du classique, du convenu, qui est singulièrement monotone et qui n'obéit qu'à des règles artificielles..... législateur a inscrit dans nos codes le délit d'offense à la morale publique.... a donné au pouvoir judiciaire une autorité discrétionnaire pour reconnaître si cette morale est offensée, si la limite a été franchie.

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Mais l'enfant, épanchant une immense douleur, Cria soudain: "– Je sens s'élargir dans mon être Un abîme béant; cet abîme est mon coeur! Brûlant comme un volcan, profond comme le vide! Rien ne rassasiera ce monstre gémissant Et ne rafraîchira la soif de l'Euménide Qui, la torche à la main, le brûle jusqu'au sang. Que nos rideaux fermés nous séparent du monde, Et que la lassitude amène le repos! Delphine et hippolyte hotel. Je veux m'anéantir dans ta gorge profonde Et trouver sur ton sein la fraîcheur des tombeaux! " — Descendez, descendez, lamentables victimes, Descendez le chemin de l'enfer éternel! Plongez au plus profond du gouffre, où tous les crimes, Flagellés par un vent qui ne vient pas du ciel, Bouillonnent pêle-mêle avec un bruit d'orage. Ombres folles, courez au but de vos désirs; Jamais vous ne pourrez assouvir votre rage, Et votre châtiment naîtra de vos plaisirs. Jamais un rayon frais n'éclaira vos cavernes; Par les fentes des murs des miasmes fiévreux Filtrent en s'enflammant ainsi que des lanternes Et pénètrent vos corps de leur parfums affreux.

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– « Hippolyte, cher cœur, que dis-tu de ces choses? Comprends-tu maintenant qu'il ne faut pas offrir L'holocauste sacré de tes premières roses Aux souffles violents qui pourraient les flétrir? Mes baisers sont légers comme ces éphémères Qui caressent le soir les grands lacs transparents, Et ceux de ton amant creuseront leurs ornières Comme des chariots ou des socs déchirants; Ils passeront sur toi comme un lourd attelage De chevaux et de bœufs aux sabots sans pitié… Hippolyte, ô ma sœur! Delphine et hippolyte 2. tourne donc ton visage, Toi, mon âme et mon cœur, mon tout et ma moitié, Tourne vers moi tes yeux pleins d'azur et d'étoiles! Pour un de ces regards charmants, baume divin, Des plaisirs plus obscurs je lèverai les voiles, Et je t'endormirai dans un rêve sans fin! » Mais Hippolyte alors, levant sa jeune tête: – « Je ne suis point ingrate et ne me repens pas, Ma Delphine, je souffre et je suis inquiète, Comme après un nocturne et terrible repas. Je sens fondre sur moi de lourdes épouvantes Et de noirs bataillons, de fantômes épars, Qui veulent me conduire en des routes mouvantes Qu'un horizon sanglant ferme de toutes parts.

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A la pâle clarté des lampes languissantes, Sur de profonds coussins tout imprégnés d'odeur, Hippolyte rêvait aux caresses puissantes Qui levaient le rideau de sa jeune candeur. Elle cherchait, d'un oeil troublé par la tempête, De sa naïveté le ciel déjà lointain, Ainsi qu'un voyageur qui retourne la tête Vers les horizons bleus dépassés le matin. De ses yeux amortis les paresseuses larmes, L'air brisé, la stupeur, la morne volupté, Ses bras vaincus, jetés comme de vaines armes, Tout servait, tout parait sa fragile beauté. Étendue à ses pieds, calme et pleine de joie, Delphine la couvait avec des yeux ardents, Comme un animal fort qui surveille une proie, Après l'avoir d'abord marquée avec les dents. Beauté forte à genoux devant la beauté frêle, Superbe, elle humait voluptueusement Le vin de son triomphe, et s'allongeait vers elle, Comme pour receuillir un doux remercîment. Delphine et hippolyte translation. Elle cherchait dans l'oeil de sa pâle victime, Le cantique muet que chante le plaisir, Et cette gratitude infinie et sublime Qui sort de la paupière ainsi qu'un long soupir.

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- " Hippolyte, cher cœur, que dis-tu de ces choses? Comprends-tu maintenant qu'il ne faut pas offrir L'holocauste sacré de tes premières roses Aux souffles violents qui pourraient les flétrir? Mes baisers sont légers comme ces éphémères Qui caressent le soir les grands lacs transparents, Et ceux de ton amant creuseront leurs ornières Comme des chariots ou des socs déchirants; Ils passeront sur toi comme un lourd attelage De chevaux et de bœufs aux sabots sans pitié... Femmes Damnées Delphine Et Hippolyte | Etudier. Hippolyte, ô ma sœur! tourne donc ton visage, Toi, mon âme et mon cœur, mon tout et ma moitié, Tourne vers moi tes yeux pleins d'azur et d'étoiles! Pour un de ces regards charmants, baume divin, Des plaisirs plus obscurs je lèverai les voiles, Et je t'endormirai dans un rêve sans fin! " Mais Hippolyte alors, levant sa jeune tête: - " Je ne suis point ingrate et ne me repens pas, Ma Delphine, je souffre et je suis inquiète, Comme après un nocturne et terrible repas. Je sens fondre sur moi de lourdes épouvantes Et de noirs bataillons de fantômes épars, Qui veulent me conduire en des routes mouvantes Qu'un horizon sanglant ferme de toutes parts.
A la pâle clarté des lampes languissantes, Sur de profonds coussins tout imprégnés d'odeur Hippolyte rêvait aux caresses puissantes Qui levaient le rideau de sa jeune candeur. Elle cherchait, d'un oeil troublé par la tempête, De sa naïveté le ciel déjà lointain, Ainsi qu'un voyageur qui retourne la tête Vers les horizons bleus dépassés le matin. De ses yeux amortis les paresseuses larmes, L'air brisé, la stupeur, la morne volupté, Ses bras vaincus, jetés comme de vaines armes, Tout servait, tout parait sa fragile beauté. Charles Baudelaire - Femmes damnées (Delphine et Hippolyte) lyrics. Mais Hippolyte alors, levant sa jeune tête: - "Je ne suis point ingrate et ne me repens pas, Ma Delphine, je souffre et je suis inquiète, Comme après un nocturne et terrible repas. Je sens fondre sur moi de lourdes épouvantes Et de noirs bataillons de fantômes épars, Qui veulent me conduire en des routes mouvantes Qu'un horizon sanglant ferme de toutes parts. Avons-nous donc commis une action étrange? Explique, si tu peux, mon trouble et mon effroi: Je frissonne de peur quand tu me dis: "Mon ange! "