Publié le 29. 05. 2017 dans Infos juridiques Un propriétaire de terres agricoles accepte de mettre ses terres à ma disposition. En revanche, il ne souhaite pas être tenu par le statut du fermage. Quelles solutions existent? Pour rappel, les contrats relatifs aux forêts et biens relevant du régime forestier ou ceux réalisés pour l'entretien des terrains constituant la dépendance d'habitations ne relèvent pas du statut du fermage. Outre ces exceptions, différentes conventions dérogatoires existent et sont abordées ci-dessous: 1 – Le prêt à usage (ou commodat) Le prêt à usage est un contrat par lequel un propriétaire met ses terres à disposition d'un exploitant agricole et cela à titre gratuit. A charge pour l'exploitant d'entretenir lesdites terres. L'intérêt pour le propriétaire réside: Dans la liberté contractuelle laissée par ce contrat (les parties déterminent ensemble les conditions de la mise à disposition des terres comme par exemple la durée du contrat et le délai de préavis. Prêt à usage agricole les. Ce dernier devant cependant avoir une durée raisonnable).

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Une requalification pourra notamment intervenir en cas de mise à disposition des terres sans interruption à un même entrepreneur. La revente exclusive de la récolte à l'entrepreneur est également à proscrire. Le prêt d'usage - CHAMBRE D'AGRICULTURE HAUTE-MARNE. Ce système est radicalement différent des autres précédemment évoqués car le paiement est ici réalisé par le propriétaire qui conserve cependant le fruit des terres. Bien que des solutions existent pour écarter le statut du fermage, il est urgent de réformer ce statut afin qu'il redevienne attractif pour les propriétaires ruraux. A cet égard, la Coordination Rurale saura être force de propositions dans le cadre des travaux de la future loi d'avenir agricole.

Attention cependant, si aucun descendant n'est installé à l'issue des six ans, cette location sera automatiquement requalifiée en bail rural ordinaire, de même qu'en cas de cession onéreuse des terres sur lesquelles porte la location. En revanche, hors requalification en bail ordinaire, le preneur ne pourra pas se prévaloir d'un droit de cession de bail ou d'une indemnité de preneur sortant dans le cadre de la location annuelle renouvelable. 7 – Le contrat d'entreprise Dans un tel cas, le propriétaire conserve la pleine maîtrise de ses terres mais ne les cultive pas lui même. Il a recours à une entreprise tierce qui réalise les travaux nécessaires à l'exploitation contre facturation d'une prestation de service. Ainsi, le propriétaire demeure fiscalement et socialement l'exploitant de ses terres. Prêt à usage agricole suisse. Afin de limiter les risques de requalification en bail rural, il est nécessaire d'établir un contrat écrit indiquant précisément la nature des travaux à effectuer, l'époque de réalisation, leur durée et leur prix.