Cet article est payant NON: l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales (ONIAM) n'est pas recevable à saisir le juge d'une requête tendant à la condamnation du débiteur au remboursement de l'indemnité versée à la victime lorsqu'il a, préalablement à cette saisine, émis un titre exécutoire en vue de recouvrer la somme en litige.... Cet article est payant NON: l'annulation d'un titre exécutoire pour un motif de régularité en la forme n'implique pas nécessairement, compte tenu de la possibilité d'une régularisation par l'administration, l'extinction de la créance litigieuse, à la différence d'une annulation prononcée pour un motif mettant en cause le bien-fondé du titre. Lire la suite

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Le titre de recettes doit donc mentionner les deux voies de recours dont dispose le redevable et préciser, s'agissant de la contestation du bien-fondé de la créance, lequel des deux ordres de juridiction doit être saisi compte tenu de la nature de la créance en cause. 3) Les conditions strictes d'opposabilité des délais de recours. Conformément aux dispositions de l'article L. 1617-5 du code général des collectivités territoriales, le titre de recettes individuel ou l'extrait du titre de recettes collectif doit mentionner les voies et délais de recours. En l'absence d'une telle mention, les délais de recours contre le titre de recettes ne sont pas opposables. L'article R. Opposition titre exécutoire plein contentieux la. 421-5 du code de justice administrative dispose, en effet, que « les délais de recours contre une décision administrative ne sont opposables qu'à condition d'avoir été mentionnés, ainsi que les voies de recours, dans la notification de la décision ». S'agissant des voies de recours, le juge administratif considère que le titre de recettes ne doit pas se borner à mentionner que le redevable peut le contester en saisissant directement dans un délai de deux mois suivant la notification, le tribunal judiciaire ou le tribunal administratif compétent selon la nature de la créance, mais doit indiquer, s'agissant de la créance à recouvrer, lequel des deux ordres de juridictions doit être saisi.

Il y a lieu de les joindre pour statuer par une même décision. 2. Aux termes du premier alinéa de l'article 23-5 de l'ordonnance du 7 novembre 1958 portant loi organique sur le Conseil constitutionnel: » Le moyen tiré de ce qu'une disposition législative porte atteinte aux droits et libertés garantis par la Constitution peut être soulevé (…) à l'occasion d'une instance devant le Conseil d'Etat (…) «. Il résulte des dispositions de ce même article que le Conseil constitutionnel est saisi de la question prioritaire de constitutionnalité à la triple condition que la disposition contestée soit applicable au litige ou à la procédure, qu'elle n'ait pas déjà été déclarée conforme à la Constitution dans les motifs et le dispositif d'une décision du Conseil constitutionnel, sauf changement des circonstances, et que la question soit nouvelle ou présente un caractère sérieux. L’opposition à titre exécutoire continue d’avoir un effet suspensif en dépit de la formulation de l’article L. 4 du CJA. 3. Aux termes de l'article L. 4 du code de justice administrative, issu de l'ordonnance du 4 mai 2000 relative à la partie législative du code de justice administrative: » Sauf dispositions législatives spéciales, les requêtes n'ont pas d'effet suspensif s'il n'en est autrement ordonné par la juridiction.

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Cet ouvrage a été retiré de la vente ou est en cours de mise à jour. Vous allez être redirigé(e). Retour Depuis la nuit des temps, l'administration a dû recouvrer ses recettes et se donner des moyens efficaces pour le faire. LES MOYENS DE RECOURS CONTRE UN AVIS A TIERS DETENTEUR. - Légavox. Le titre de recettes, encore appelé titre exécutoire ou ordre de recettes , est un outil presque immémorial qui permet à l'administration de créer elle-même et unilatéralement un titre exécutoire permettant au comptable public de mettre en uvre des moyens coercitifs pour recouvrer les sommes dues. Cette prérogative exorbitante du droit commun fait l'objet de nombreuses contestations devant le juge: c'est le contentieux du titre de recettes. Après avoir rappelé les grands principes de l'émission et du recouvrement des titres de recettes, l'ouvrage s'attache à décortiquer la procédure devant le juge administratif qui tend à contester ces titres. La procédure est suivie pas à pas . De nombreuses jurisprudences et doctrines illustrent le propos. Par ailleurs, un exemple de requête introductive d'instance et un exemple de mémoire en défense permettent d'illustrer en pratique le contentieux.

La réclamation doit être déposée, sous peine de nullité: 1° En cas d'opposition à l'exécution d'un titre de perception, dans les deux mois qui suivent la notification de ce titre ou du premier acte de poursuite qui procède du titre en cause; 2° En cas d'opposition à poursuites, dans les deux mois qui suivent la notification de l'acte de poursuite. » Aux termes de l'article 2 du décret n° 2012-1246 du 7 novembre 2012: « Les dispositions du titre Il sont applicables à l'Etat. » Les dispositions des articles 117 et 118 instaurant un recours administratif préalable obligatoire à toute contestation d'un titre de perception figurent au titre II de ce décret. Opposition titre exécutoire plein contentieux chez reed smith. 2 - Plus spécifiquement, pour ce qui concerne « L'Office français de l'immigration et de l'intégration-OFII ». Aux termes de l'article L. 5223-2 du code du travail, « L'Office français de l'immigration et de l'intégration est un établissement public administratif de l'Etat. ». Par suite, et ainsi qu'il ressort des termes de l'article R. 5223-38 du même code, l'OFII n'entre pas dans le champ d'application du titre II de ce décret.

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Elle statue dans un délai de six mois dans le cas prévu au 1° et dans un délai de deux mois dans le cas prévu au 2°. A défaut d'une décision notifiée dans ces délais, la réclamation est considérée comme rejetée. » L'article 119 du décret précité disposant ensuite que: « Le débiteur peut saisir la juridiction compétente dans un délai de deux mois à compter de la date de notification de la décision prise sur sa réclamation ou, à défaut de cette notification, dans un délai de deux mois à compter de la date d'expiration des délais prévus à l' 'article 118. La saisine du juge en opposition à un titre exécutoire a-t-elle un effet suspensif ? | par Me André ICARD. » L'article 120 du décret n° 2012-1246 du 7 novembre 2012 précise que: « Le comptable chargé du recouvrement des titres de perception peut consentir des remises sur la somme en principal, sur les majorations, sur les frais de poursuites et sur les intérêts, dans la limite pour une même créance d'un montant de 76 000 €. Le ministre chargé du budget peut consentir des remises de même nature, dans la limite pour une même créance d'un montant compris entre 76 000 € et 150 000 €.

L'article 514 du code de procédure civile alinéa 2 prévoit ainsi que: « Sont notamment exécutoires de droit à titre provisoire les ordonnances de référé, les décisions qui prescrivent des mesures provisoires pour le cours de l'instance, celles qui ordonnent des mesures conservatoires ainsi que les ordonnances du juge de la mise en état qui accordent une provision au créancier. » Les décisions de justice exécutoires de plein droit à titre provisoire sont notamment: - l es ordonnances rendues en référés, c'est à dire en urgence ou sous le coup de l'évidence; - les ordonnances de non conciliation en matière de divorce; - les ordonnances du juge de la mise en état octroyant une provision en cours de procédure et avant la fin du procès; - les jugements et ordonnances rendus en matière de mandat ad hoc, de conciliation, de sauvegarde, de redressement judiciaire, de rétablissement professionnel et de liquidation judiciaire. Toutes les autres décisions de justice doivent expressément comporter la formule selon laquelle le juge "ordonne l'exécution provisoire".