Mère avide, elle a pris l'éternité pour elle, Et vous laisse la mort. Toute sa prévoyance est pour ce qui va naître; Le reste est confondu dans un suprême oubli. Vous, vous avez aimé, vous pouvez disparaître: Son voeu s'est accompli. Quand un souffle d'amour traverse vos poitrines, Sur des flots de bonheur vous tenant suspendus, Aux pieds de la Beauté lorsque des mains divines Vous jettent éperdus; Quand, pressant sur ce coeur qui va bientôt s'éteindre Un autre objet souffrant, forme vaine ici-bas, Il vous semble, mortels, que vous allez étreindre L'Infini dans vos bras; Ces délires sacrés, ces désirs sans mesure Déchaînés dans vos flancs comme d'ardents essaims, Ces transports, c'est déjà l'Humanité future Qui s'agite en vos seins. Elle se dissoudra, cette argile légère Qu'ont émue un instant la joie et la douleur; Les vents vont disperser cette noble poussière Qui fut jadis un coeur. L amour et la mort poeme.fr. Mais d'autres coeurs naîtront qui renoueront la trame De vos espoirs brisés, de vos amours éteints, Perpétuant vos pleurs, vos rêves, votre flamme, Dans les âges lointains.

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Quittez un tel espoir; tous les limons sont frères En face du néant. Vous dites à la Nuit qui passe dans ses voiles: « J'aime, et j'espère voir expirer tes flambeaux. » La Nuit ne répond rien, mais demain ses étoiles Luiront sur vos tombeaux. Vous croyez que l'amour dont l'âpre feu vous presse A réservé pour vous sa flamme et ses rayons; La fleur que vous brisez soupire avec ivresse: « Nous aussi nous aimons! Poème L’amour et la mort - Louise-Victorine Ackermann. » Heureux, vous aspirez la grande âme invisible Qui remplit tout, les bois, les champs de ses ardeurs; La Nature sourit, mais elle est insensible: Que lui font vos bonheurs? Elle n'a qu'un désir, la marâtre immortelle, C'est d'enfanter toujours, sans fin, sans trêve, encor. Mère avide, elle a pris l'éternité pour elle, Et vous laisse la mort. Toute sa prévoyance est pour ce qui va naître; Le reste est confondu dans un suprême oubli. Vous, vous avez aimé, vous pouvez disparaître: Son voeu s'est accompli. Quand un souffle d'amour traverse vos poitrines, Sur des flots de bonheur vous tenant suspendus, Aux pieds de la Beauté lorsque des mains divines Vous jettent éperdus; Quand, pressant sur ce coeur qui va bientôt s'éteindre Un autre objet souffrant, forme vaine ici-bas, Il vous semble, mortels, que vous allez étreindre L'Infini dans vos bras; Ces délires sacrés, ces désirs sans mesure Déchaînés dans vos flancs comme d'ardents essaims, Ces transports, c'est déjà l'Humanité future Qui s'agite en vos seins.

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Non, l'amour ne se lasse, Mais la mort nous dépasse. Encore hier tu étais là, courant, dansant, vivant, encore hier dans tes bras, encore hier le son de ta voix. Un son. Une image. Aujourd'hui ils font de toi ce fantôme que je ne touche, que je ne sens, et dont je ne peux être l'amant. Et je pense à toi, volant tel un nuage de lumière, se dispersant dans le ciel. Si loin. Tu es devenue vent. Dernier panache de fumée de cette cigarette éteinte avant l'heure, abandonnée sur le bord de ce cendrier noir. Ni lui ni moi n'a pu déposer une dernière fois ses lèvres sur elle* et embrasser ce plaisir unique et intense. Encyclopédie sur la mort | L'amour et la mort. Non, le temps est passé Et elle* passe et trépasse. Je t'aime. * Poème en l'honneur de Reason qui comprendra tout le sens de ce poème. Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.

Aveuglés par l' éclat de sa lumière errante, Vous jurez, dans la nuit où le sort vous plongea, De la tenir toujours: à votre main mourante Elle échappe déjà. L amour et la mort poeme france com auteur. Du moins vous aurez vu luire un éclair sublime; Il aura sillonné votre vie un moment; En tombant vous pourrez emporter dans l' abîme Votre éblouissement. Et quand il régnerait au fond du ciel paisible Un être sans pitié qui contemplât souffrir, Si son oeil éternel considère, impassible, Le naître et le mourir, Sur le bord de la tombe, et sous ce regard même, Qu 'un mouvement d' amour soit encor votre adieu! Oui, faites voir combien l' homme est grand lorsqu 'il aime, Et pardonnez à Dieu! L'Amour et la Mort Poèmes de Louise Ackermann Citations de Louise Ackermann Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème | Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 1821 votes < Page 1/1 Les poèmes A B C D E F G H J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z Les poètes Z

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Apollon et son fils, deux grands maîtres ensemble, Ne me sauraient guérir, leur métier m'a trompé; Adieu, plaisant Soleil, mon oeil est étoupé, Mon corps s'en va descendre où tout se désassemble. Quel ami me voyant en ce point dépouillé Ne remporte au logis un oeil triste et mouillé, Me consolant au lit et me baisant le face, En essuyant mes yeux par la mort endormis? Adieu, chers compagnons, adieu, mes chers amis, Je m'en vais le premier vous préparer la place. — Pierre de Ronsard (1524-1585) Derniers vers Je suis juste de l'autre côté du chemin La mort n'est rien, Je suis seulement passé, dans la pièce à côté. Je suis moi. Vous êtes vous. Icetea & Fluminis poèmes :: Amour - La mort nous dépasse. écrit par Embry. Ce que j'étais pour vous, je le suis toujours. Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné, Parlez-moi comme vous l'avez toujours fait. N'employez pas un ton différent, ne prenez pas un air solennel ou triste. Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble. Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi. Que mon nom soit prononcé à la maison Comme il l'a toujours été, Sans emphase d'aucune sorte, Sans une trace d'ombre.

Notre serment sacré part d'une âme immortelle; C'est elle qui s'émeut quand frissonne le corps; Nous entendons sa voix et le bruit de son aile Jusque dans nos transports. Nous le répétons donc, ce mot qui fait d'envie Pâlir au firmament les astres radieux, Ce mot qui joint les coeurs et devient, dès la vie, Leur lien pour les cieux. Dans le ravissement d'une éternelle étreinte Ils passent entraînés, ces couples amoureux, Et ne s'arrêtent pas pour jeter avec crainte Un regard autour d'eux. Ils demeurent sereins quand tout s'écroule et tombe; Leur espoir est leur joie et leur appui divin; Ils ne trébuchent point lorsque contre une tombe Leur pied heurte en chemin. Toi-même, quand tes bois abritent leur délire, Quand tu couvres de fleurs et d'ombre leurs sentiers, Nature, toi leur mère, aurais-tu ce sourire S'ils mouraient tout entiers? Sous le voile léger de la beauté mortelle Trouver l'âme qu'on cherche et qui pour nous éclôt, Le temps de l'entrevoir, de s'écrier: » C'est Elle! » Et la perdre aussitôt, Et la perdre à jamais!