plusieurs pratiques d'épamprage sont aujourd'hui à la disposition du viticulteur. - L'épamprage manuel Il est exigeant en main d'oeuvre mais il le seul qui permet de supprimer à la fois les pampres de la jambe et de la tête du pied de vigne. Les travaux en vert, étape clef chez les vigneron(ne)s. - L'épamprage mécanique Les épampreuses mécaniques ne peuvent effectuer que l'épamprage de la base du tronc. - L'épamprage chimique La destruction des pampres de la jambe est assurée par la pulvérisation d'herbicides de contact. Image fond:
  1. Épamprage chimique vigne sur

Épamprage Chimique Vigne Sur

Le glyphosate constitue l'herbicide le plus utilisé dans les vignobles français. À l'heure où l'agriculture tricolore doit trouver des solutions pour ne plus avoir recours à ce produit chimique controversé, une formule brevetée à base d'huiles essentielles pourrait aider les viticulteurs à atteindre cet objectif. En janvier dernier, une étude de l'association Campagne Glyphosate France indiquait que 99, 8% de la population française était contaminée au glyphosate. Des concentrations plus élevées de cet herbicide controversé avaient été relevées dans les urines des hommes, des enfants et des agriculteurs. Plus connu du grand public sous la marque "Roundup", ce produit chimique lancé par Monsanto en 1974 fait débat au sein de la communauté scientifique. Épamprage chimique vigne de. L'Organisation Mondiale de la Santé, par le biais du Centre international de recherche sur le cancer, le reconnaît comme "cancérigène probable". Les chercheurs ont en effet établi un lien entre l'apparition d'un cancer lymphatique (le lymphome non hodgkinien) et l'exposition au glyphosate.

Pour autant, en 2015, l'EFSA – l'Autorité européenne de sécurité des aliments, avait publié un rapport concluant "qu'il est improbable que le glyphosate présente un danger cancérogène pour l'homme". L'utilisation de l'herbicide reste autorisée au sein de l'Union européenne jusqu'au 15 décembre prochain, y compris dans les vignobles. Dans un rapport publié en 2017, l'INRAE indiquait que "la viticulture est un secteur fortement utilisateur de glyphosate". C'est même l'herbicide le plus utilisé puisqu'il concerne 75% des surfaces viticoles traitées. On estime que la quantité déversée au pied des ceps varie entre 400 et 1 000 g par hectare. D'après les données de l'Institut national de la recherche agronomique, le Languedoc-Roussillon représentait il y a cinq ans le vignoble le plus gourmand en glyphosate, avec 72 099 hectares traités. Et si les huiles essentielles remplaçaient le glyphosate dans les vignobles ?. Par comparaison, seuls 4 154 hectares des vignes alsaciennes avaient été aspergés par du glyphosate. Depuis octobre 2020, il faut savoir que son utilisation est interdite dans les vignes dès lors que des alternatives existent.