Particuliers Magazine Divorce ou séparation: que deviennent les crédits en commun? Crédits Famille Mon conjoint et moi avons pris la décision de nous séparer. Allons-nous devoir continuer à rembourser ensemble nos crédits communs? Après notre divorce, pouvons-nous répartir à l'amiable les emprunts entre nous? Quelles solutions pour un partage équitable de nos crédits en commun? Nous avons un crédit immobilier, qui va payer après notre séparation? Divorce ou séparation : que faire du leasing de voiture ?. Plusieurs options s'offrent à vous. La première consiste à vendre le bien en question au moment du divorce et à rembourser l'emprunt dans son intégralité. Mais si l'un de vous veut continuer à l'habiter, il devra racheter la part de l'autre devant notaire et prendre à sa charge la totalité du crédit. Vous pouvez également continuer de rembourser le prêt immobilier ensemble, en proportion des revenus de chacun. Vie séparée, crédit commun... comment est-ce possible concrètement? Si vous choisissez de divorcer ou de vous séparer par consentement mutuel, vous devez vous accorder sur le partage de votre patrimoine, qui inclut vos biens et vos dettes en commun.
Si vous divorcez, faites bien attention à vos obligations concernant les prêts que vous et votre conjoint avez contractés, ensemble ou séparément. Tous ces prêts n'ont pas les mêmes conséquences pour vous. Faisons le point sur ce que deviennent les prêts en cas de divorce. Prêts et divorce: les dépenses du ménage Une première catégorie de dépenses est prévue par l'article 220 du Code civil. Regardons plus en détail ces dispositions. Chacun des conjoints peut conclure seul les contrats qui ont pour objet l'entretien du ménage ou l'éducation des enfants. Divorce et crédit auto : faut-il passer par un rachat de crédit ?. Il peut s'agir par exemple d'un achat. La dette ainsi contractée par l'un des époux oblige l'autre époux solidairement: le créancier (par exemple un vendeur) peut obliger n'importe lequel des époux à rembourser la totalité de la dette; l'époux qui n'a pas conclu le contrat, peut donc être tenu de payer intégralement la dette, y compris après le divorce. Toutefois, cette solidarité n'existe pas: Quand le contrat a servi pour des dépenses manifestement excessives.
Par contre, si les époux sont mariés sous un régime de séparation de biens, les choses sont très simples. En effet, ce régime permet à chaque époux de procéder seul à toutes les opérations juridiques de son choix, sans le concours de son conjoint, pendant le mariage et lors de la séparation.
Attention: si le véhicule est en leasing, vous n'avez pas à faire la démarche. C'est le propriétaire (organisme financier ou prêteur) qui se chargera des formalités de modification de la carte grise. Contactez-le afin de connaître les documents à lui transmettre.
II- Les limites textuelles posées par l'article 220 al 2 du code civi l. La solidarité n'a pas lieu, néanmoins, pour -des dépenses manifestement excessives, eu égard au train de vie du ménage, -à l'utilité ou à l'inutilité de l'opération, -à la bonne ou mauvaise foi du tiers contractant. -s'ils n'ont été conclus du consentement des deux époux, pour les achats à tempérament... -ni pour les emprunts à moins que ces derniers ne portent sur des sommes modestes nécessaires aux besoins de la vie courante. Prêt divorce : que deviennent les prêts en cas de divorce ? Ooreka. A) En cas de dépenses excessives par rapport aux revenus du ménage Lorsque la dépense faite par un des époux ne concerne pas l'entretien du ménage ou l'éducation des enfants, le principe de solidarité ne s'applique pas. La notion d'excès sera appréciée au regard de divers, tels que le train de vie du ménage, l'importance de la dépense par rapport aux ressources réelles du ménage; l'utilité ou l'inutilité de la dépense laquelle sera excessive, si inutile; la bonne ou mauvaise foi du tiers contractant, pour tenir compte du train de vie apparent du ménage.