Date de validation: décembre 2006 Mise à jour: 04/03/2013 Documents: 2 Evaluation des technologies de santé - Mis en ligne le 13 déc. 2006 L'objectif de ce rapport est d'évaluer la pertinence de doser les chaînes légères libres sériques, dans le diagnostic et/ou le suivi des contextes cliniques s'accompagnant d'une immunoglobuline monoclonale (amylose AL, myélome, etc. ). Le diagnostic des immunoglobulines monoclonales repose actuellement sur la triade: détection par électrophorèse, typage par immunofixation et dosage par densitométrie.

Haute Autorité De Santé - Dosage Sérique Des Chaînes Légères Libres

Environ 40% d'entre eux avaient été traités à la fin de l'étude, après une médiane de suivi de 30 mois. Soixante-cinq patients présentaient au diagnostic un ratio? /? anormal. La médiane de survie sans traitement était plus courte chez les patients avec un ratio? /? anormal au diagnostic, chez l'ensemble des patients et notamment chez les patients en stade A (p <0, 001). Au-delà d'un seuil déterminé à 38, 4 mg/L, la somme des chaines légères libres? et? permettait également de prédire, de façon plus significative encore et indépendante, le risque de mise sous traitement (p <0, 001). Au cours du suivi post-traitement de la maladie, la présence d'un déséquilibre du ratio? /? était associée à une maladie résiduelle supérieure à 0, 01% dans 93, 1% des cas. De façon similaire à ce qui a pu être observé pour la MRD, le temps médian de survie avant le traitement suivant était significativement plus court pour les patients avec un ratio? /? anormal ou une somme? +? anormale. Plus généralement, la maladie résiduelle semblait évoluer au cours du temps de la même façon que le ratio?

Intérêt Du Dosage Des Chaînes Lourdes/Chaînes Légères Sériques (Test Hevylite®) - Lecancer.Fr

Certaines des personnes avec un MGUS développeront plus tard un myélome multiple. Ce risque est augmenté chez les personnes avec une augmentation de la production de chaines légères et un ratio kappa/lambda anormal. Les chaines légères libres sériques peuvent également être augmentées, généralement avec un ratio kappa/lambda normal, en cas d'affections du tissu conjonctif, de maladies inflammatoires, de maladies neurologiques, et dans certains cancers, mais ne sont généralement pas suivies dans ce type d'affections. L'analyse des chaines légères libres accélère la détection d'une réponse au traitement car leur demi-vie est plus courte (3-5h) que les immunoglobulines entières (environ 21 jours). Bien que traditionnellement utilisés pour le suivi des troubles plasmocytaires à chaines légères libres isolées, ces dosages sont de plus en plus utilisés pour suivre des myélomes produisant aussi bien une immunoglobuline entière (ex: IgG, IgA).

Labtest - Chaines Légères Libres

Traditionnellement, les désordres plasmocytaires ont été diagnostiqués en réalisant une électrophorèse des protéines sérique et urinaire (ELPS, ELPU), suivi par une immunofixation (IF) pour déterminer quelle immunoglobuline est présente en excès. D'autres examens sanguins peuvent être demandés pour doser les concentrations en immunoglobulines intactes (IgG, IgM, IgA). Le dosage des chaines légères libres sériques donne des informations complémentaires. Il permet de détecter de faible quantité de chaines légères libres qui sont parfois le seul élément révélateur d'un désordre plasmocytaire, et permet de mettre en évidence des changements dans le ratio de production kappa et lambda, ce qui indique un excès d'un clone de plasmocytes. Initialement, le dosage de chaines légères libres sériques est demandé en même temps qu'une électrophorèse des protéines sériques afin de détecter la production anormale d'une protéine monoclonale et de calculer le rapport des chaines légères libres kappa/lambda.

Dans quel but est-il prescrit? Un dosage des chaines légères libres sériques est demandé pour aide à détecter, diagnostiquer et suivre des pathologies plasmocytaires, dont le myélome multiple et l'amylose primitive, ainsi que pour surveiller l'efficacité du traitement. Les chaines légères sont des protéines produites par les plasmocytes. Elles sont utilisées dans l'assemblage des immunoglobulines (Ig), des anticorps neutralisant spécifiquement les bactéries et les virus. Deux chaines légères et deux chaines lourdes sont combinées pour former une immunoglobuline (dont il existe 5 types: IgG, IgM, IgA, IgD ou IgE). Dans un groupe d'affections appelées dyscrasie plasmocytaires ou gammapathies monoclonales, un plasmocyte devient malin, se multiplie de façon anarchique, et produit de grandes quantités d'une immunoglobuline monoclonale anormale (protéine monoclonale). Cette protéine peut prendre la forme d'une immunoglobuline entière ou d'un de ses composants, une chaine legère kappa ou lambda, ou plus rarement, une chaine lourde.

Il est également utilisé comme marqueur de l'efficacité thérapeutique et de la surveillance des rechutes, la demi-vie des CLL étant beaucoup plus courte que celle des Ig complètes. L'intérêt indiscutable de ce dosage doit lui accorder une place de choix dans le diagnostic et le suivi des dysglobulinémies. Pour l'heure cet examen n'est pas inscrit à la nomenclature des actes de biologie médicale et donc non remboursé. Option Bio – Colloque National des Biologistes des Hôpitaux – Sept 2006