Par E. G, le 4 septembre 2020. -------------------- PUBLICITÉ -------------------- Une équipe de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) et du Laboratoire des sciences de l'environnement marin (Lemar), a publié dans la revue Nanotoxicology, les résultats d'une étude démontrant l'impact des nanoplastiques sur la reproduction des huîtres creuses. « Depuis de nombreuses années, la communauté scientifique s'intéresse aux effets biologiques que peut entraîner l'ingestion de petites particules de plastique, appelés microplastiques, déchets présents dans tous les environnements aquatiques », rappelle l'Ifremer. Des chercheurs se sont cette fois intéressés aux impacts des nanoplastiques, dont la quantité dans l'environnement n'est pas connue. Ils ont choisi de mener une expérimentation sur l'huître creuse crassostra gigas, qui a une fécondation externe. « C'est-à-dire que pour se reproduire, elle doit expulser ses cellules reproductrices (nommées gamètes) dans l'eau de mer », précise l'Ifremer.

Reproduction Des Huitres

Le taux d'ensoleillement important sur le Bassin d'Arcachon et la faible profondeur de ce dernier permet à la lumière de pénétrer jusqu'au sol et ainsi faciliter la production du phytoplancton et des algues indispensables à la survie de l'huître. Il dispose également d'une eau riche en zooplancton et en oxygène. La fragilité de cet habitat idéal pour la croissance et la reproduction des huîtres Les huîtres dépendent de nombreux facteurs environnementaux qui sont de plus en plus mis en péril dans notre monde actuel. Elles sont sans cesse exposées aux risques de pollution littorale et à l'acidification des eaux. Ifremer, Le Conservatoire Du Littoral et de nombreuses autres structures et associations (Lemon Sea par exemple) s'affairent à sensibiliser et anticiper l'impact du réchauffement climatique sur les écosystèmes et le maintien des huîtres. C'est d'ailleurs pour cela que se multiplient les suivis sanitaires des eaux (réseaux nationaux REMI et REPHY chargés de surveiller la qualité microbiologique et phytoplanctonaire de l'eau et des coquillages) et la création de mesures pour préserver les coquillages qui sont considérés aujourd'hui par les scientifiques comme des espèces en dangers.

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Elle est nageuse (pélagique). Au bout de 2 à 3 semaines, le pied apparaît: on parle de larve pédivelligère, c'est à ce moment qu'elle cherche à se fixer sur tout support qui se présente. Elle se métamorphose alors en « petite huître », on parle de naissain. Captage Aux alentours du 14 juillet, les ostréiculteurs posent des collecteurs sur des terrains appropriés: ce sont des supports de type varié. A Marennes-Oléron, ils utilisent des tubes en plastique, des coupelles en plastique enfilées en cordées, des pieux en ardoise, des morceaux d'ardoises enfilés en cordées, des « pléno » (supports rectangulaires remplis de lames en plastique). Morceaux d'ardoises et tubes en plastique Naissain 18 mois plus tard, le naissain ayant grossi sur le collecteur, il faut le détroquer: il s'agit de décoller ces petites huîtres. Nous les appelons alors « grattis ». Demi-élevage Il dure de 8 à 12 mois. 2 techniques sont utilisées: Concession « à plat »: herse et pêche à la fourche. 1. Soit le grattis est semé directement sur le sol des terrains dits « à plat ».

« Pour y répondre, il faudra nécessairement être en mesure de déterminer les quantités de nanoplastiques présents dans les zones côtières. De nouvelles technologies innovantes doivent donc être développées pour quantifier les particules de plastique de taille nanométrique », concluent les scientifiques.