Comment faire la distinction entre qui nous sommes réellement et l'image que les autres se font de nous? Comment parvenir à se détacher des attentes de l'autre? S'éloigner de ce formatage qui gâche toutes les couleurs de l'individu et entache les nuances de chaque personnalité. Avec Rien de moi, Arne Lygre aborde ces questionnements. Il tente de faire vivre à ses personnages, le présent en toute conscience de ce que l'être est à un instant précis. Car avec l'évolution, le temps qui passe, les envies changent et les visages se transforment. Nous devenons un autre qui finit par ne plus se rappeler de son ancien moi, peinant parfois à reconnaître ceux qui l'entourent et qui subissent le même sort. Lire aussi: • Le porno, la police, le metteur en scène • Hymne à l'Europe par Bernard-Henri Lévy • Oh les beaux jours, de Beckett par Stéphane Braunschweig au Théâtre de la Colline S'accrocher à l'autre, à l'amour de l'autre, apparaît alors comme le moyen de se fixer dans le temps, de se stabiliser.

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"Rien de moi" de Arne Lygre, m. e. s. S. Braunschweig - Teaser Partenaire: La Colline, Partager cette vidéo: Facebook Twitter Mail Teaser du spectacle Rien de moi créé en 2014 à La Colline Détail de la vidéo Durée: 2 minutes 16 secondes Lieu: La Colline - théâtre national Ajoutée le 01/10/2014 À propos de...

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de Arne Lygre chez Arche éditeur Collection(s): Scène ouverte Paru le 03/09/2014 | Broché 111 pages 12. 00 € Disponible - Expédié sous 6 jours ouvrés traduit du norvégien par Stéphane Braunschweig | avec la collaboration de Astrid Schenka Quatrième de couverture Je n'ai jamais pensé à ça. Que quelque chose ne soit qu'à toi. Si beau. Ça me plaît de le penser. Que la plus grande part de toi s'est faite sans nous. Je suis fière de toi. Tu es si beau. Tu es si doué. Parfois je me demande comment j'ai fait pour avoir un fils comme toi. Mais j'ai toujours le sentiment de quelque chose d'étranger en toi. Qui est-il? je me demande. Je ne sais pas si je t'aime.

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"Ce que tu voyais en moi s'était fixé, solidifié, avait pris forme. " Stéphane Braunschweig poursuit son compagnonnage artistique avec Arne Lygre, dont il a mis en scène en 2012 Je disparais et Tage Unter (Jours souterrains). C'est sa toute dernière pièce, qu'il créera cette année en français. Elle s'ouvre par l'euphorie d'une relation passionnelle: une femme et un homme plus jeune aménagent dans un appartement vide; ils s'isolent du monde extérieur et de ce qui fut leur réalité jusque-là. Mais leur vie en symbiose va être perturbée par la visite de figures du passé – mères, enfants, mari; puis, plus sourdement, par le danger que chacun fait courir à l'autre au sein de cette relation. Arne Lygre semble scruter ici ce qui fait lien entre deux êtres: un élan réciproque, un rêve partagé, la réparation de vieilles blessures, la consistance d'un projet? Aucun naturalisme dans sa façon d'aborder cette intimité: son écriture ludique invente, comme toujours, une façon singulière de créer un univers.

Lagarce, m. F. Berreur Extrait 1: Prologue, "Juste la fin du monde", J-L Lagarce, M. Raskine Les 50 vidéos les plus vues Ne plus afficher cette publicité - Je m'abonne - Je suis abonné(e)