Dans cette analyse linéaire, nous allons voir comment est décrit le spleen qui gagne Baudelaire. Dès la 1ere strophe, le Spleen est très présent. La première image crée immédiatement une sensation d'étouffement. Dans le même vers, quatre termes « bas », « lourd », « pèse », « couvercle » expriment l'enfermement du poète. La comparaison ciel/couvercle est à l'inverse de ce qui est attendu: le ciel est traditionnellement associé à l'infini et à la liberté comme en témoigne l'utilisation des termes « ciel », « horizon », « esprit », « jours ». Mais on constate qu'ils sont immédiatement contrés par des termes qui expriment la fermeture: « couvercle », « ennuis », « cercle », « nuits ». L'impression de pesanteur propre à la migraine est reproduite ici. Le poète est passif et se réduit à un « esprit gémissant » (v. 2). Le spleen se profile à « l'horizon » (v. 3) comme une menace lointaine qui s'avance. "Spleen", poème LXII, section " Spleen et Idéal ", Baudelaire, " Les Fleurs du Mal " (1857), par Mediaclasse - Blog de Serge Archimbaud, Lycée Marguerite Yourcenar (91). Le sentiment de douleur est renforcé par l'allitération en « k »: « Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle ».

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Plan de la fiche sur Spleen - LXXVIII de Charles Baudelaire: Introduction Splenn LXXVIII, de Charles Baudelaire (recueil Les Fleurs du mal, section "Spleen et idéal"), est le dernier des quatre Spleen et peut-être le plus terrible, le plus angoissant, délirant, dément.

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Insistance sur cette pesanteur avec la métaphore mortuaire: « C'est une pyramide, un immense caveau », termes hyperboliques accentués par la comparaison du vers suivant « Qui contient plus de morts que la fosse commune ». Montre la douleur pour Baudelaire à vivre avec ce passé, qui prend beaucoup de place. Il se sent âgé, « si j'avais mille ans », (v. 1) « Je suis un vieux boudoir »(v. 8), « vieux sphinx »(v. 21). Solitude très présente: son âge ressenti l'écarte de la société humaine, ses proches morts le laissent seul, « Seuls, »(v. 14), « Saharah » plus grand désert du monde dans lequel le poète est seul, enfin « ignoré du monde insoucieux. Quand le ciel bas et lourd analyse au. Oublié sur la carte.. »(v. 21-22). ( phrase de conclusion/transition de la partie lors de la rédaction) II- Un Spleen envahissant. (phrase d'introduction de la partie avec rappel du thème lors de la rédaction) a) L'omniprésence de la mort. champ lexical mortuaire très développé dans la deuxième strophe: « pyramide », « caveau »(v. 6), « morts », « fosse commune »(v. 7), « cimetière »(v. 8), « morts »(v. 11), « gît »(v. 12).

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- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir, Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique, Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir. Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal Edvard MUNCH, Le cri, 1893. Plan de l'analyse linéaire I. La montée de la crise - Vers 1 à 12 1. Une atmosphère macabre 2. Une lente progression vers l'inexorable 3. Une défaite prévisible 4. L'image de l'enfermement II. Le paroxysme de la crise et la défaite de l'esprit en proie au spleen - Vers 13 à 20 1. Les hallucinations sonores - Vers 13 à 16 2. Dès lors la défaite de l'esprit est consommée - Vers 17 à 20 Analyse linéaire - Dès le vers 1, le climat est pesant, avec le champ lexical de l'écrasement ("bas", "lourd", "pèse", "couvercle"), un accent irrégulier tombe sur "pèse". Baudelaire : Quand le ciel bas et lourd... (Commentaire composé). - Les impressions que ressent la victime du spleen sont pesantes, douloureuses, de plus en plus malsaines et de plus en plus inquiétantes. - Le climat est douloureux (vers 1-16) => les sonorités dominantes sont douloureuses, nasales en "en", sifflantes en "s", l'assonance en "i" est très souvent à la rime, comme dans les vers 2 et 4.

Le poète nous immerge dans un moment de sa vie douloureux, dépressif où il se sent emprisonné par son environnement jusqu'à succomber au désespoir. (présentation du texte) Comment Baudelaire montre-t-il la montée du Spleen dans ce poème? (problématique) Dans un premier temps, nous détaillerons les caractères angoissants de l'environnement du poète, avant de montrer la progression inéluctable du Spleen. (annonce du plan). (introduction en quatre parties avec l'accroche, la présentation du texte, la problématique et l'annonce du plan). I- Un environnement inquiétant. Spleen LXXV-LXXVIII étude littéraire Baudelaire EAF 2022. (phrase d'introduction de la partie avec rappel du thème lors de la rédaction) a) une nature hostile. les trois premières strophes se concentrent sur trois éléments primaires: le ciel, la terre et l'eau (la pluie), chacun exposé au début de chaque strophe. Description d'un temps d'orage: « le ciel bas et lourd »(v. 1), « la terre est changé en un cachot humide »(v. 5), « pluie étalant ses immenses traînées »(v. 9). Donc un ciel très nuageux et une pluie importante.

Les cartes annoncent au poète qu'il est condamné à la mort de l'amour. Le thème de l'eau: 1er vers: "Pluviôse": cela peut évoquer l'idée d'un déluge et donner une connotation religieuse à la poésie. Le spleen serait dans ce cas une punition divine. Le thème de l'eau se poursuit à la fin du poème avec l'idée d'une intériorisation du spleen assimilé au mal: "Héritage fatal d'une vieille hydropique" Conclusion: Cette poésie fait de la mort omniprésente la véritable force d'un spleen progressif, violent, envahissant et fatal. Cette vision retire tout espoir au poète de créer l'enfermant définitivement dans un gouffre noir duquel il ne peut sortir. Plus d'harmonie, plus de création, plus de parfums suggestifs aux pouvoirs évocateurs d'harmonie des sens. Quand le ciel bas et lourd analyse et. Le spleen traduit peut-être une certaine culpabilité du poète qui se punit par l'écriture ou le défaut de l'écriture. Le spleen peut-il exprimer un sentiment de faute? Le spleen ainsi intériorisé est-il assimilé au Mal chez Baudelaire? Cela justifierait le thème de l'eau et la punition divine du déluge évoqué dans le vers 1.