Le renouvellement des données, à la lumière des nombreuses découvertes archéologiques et textuelles, nécessite de regarder la figure de la sagesse dans la fluidité des textes et des traditions. Avant de conceptualiser la représentation de la sagesse, il faut d'abord considérer les époques et les milieux d'émergence de ses différents témoins, les influences et les échanges possibles et souvent évidents avec les traditions mésopotamiennes, égyptiennes et grecques. À la lumière de ces sources, ce n'est pas tant une figure uniforme qui se dégage qu'une figure fluctuant selon les contextes et offrant, de manière unique et évolutive, une autre façon de représenter le divin. Ainsi, les arguments qui la définissent peuvent-ils se suivre et éventuellement s'opposer. Elle devient alors le fil conducteur d'un dialogue ainsi que d'un débat historique et religieux. Organisé par Stéphanie Anthonioz, enseignant-chercheur à l'Université catholique de Lille, ce colloque souhaite montrer comment, derrière les représentations de la sagesse, se cachent des considérations et des tâtonnements qui renouvellent le discours théologique et enrichissent notre connaissance de la diversité religieuse dans l'Antiquité.

Représentation De La Sagesse Dans La Bible

Avant de penser la représentation de la sagesse conceptuellement, il faut d'abord considérer les époques et les milieux d'émergence de ces différents témoins, les influences et les échanges possibles et souvent évidents avec les traditions mésopotamiennes, égyptiennes et grecques. À la lumière de ces sources, ce n'est pas tant une figure uniforme qui se dégage qu'une figure elle-même fluide qui évolue selon les contextes et offre, de manière unique et évolutive, une autre façon de représenter le divin. Ainsi, les arguments qui la définissent peuvent se suivre et éventuellement s'opposer, elle devient alors le fil conducteur d'un dialogue mais encore d'un débat historique et religieux. Résolument le colloque souhaite démontrer comment derrière les représentations de la sagesse se cachent bien des considérations et tâtonnements qui tentent de renouveler un discours théologique et qui permettent d'enrichir singulièrement notre connaissance de la diversité religieuse dans l'Antiquité. Informations et programme Télécharger l'affiche

Représentation De La Sagesse

15-16 juin 2017 Lille, Faculté de théologie - Maison des chercheurs, 60 bis rue du Port Colloque international Organisé par Stéphanie ANTHONIOZ, Professeur à la Faculté de théologie de Lille Par « Dame Sagesse » on désigne généralement la figure de la sagesse telle qu'elle apparaît dans quelques livres ou passages bibliques (Pr 1–9; 31; Jb 28; Ba 3, 9–4, 4; Si; Sg). Si la personnification littéraire est un phénomène relativement courant dans les textes bibliques, celle de la sagesse est plus étonnante, puisqu'elle se développe au point de donner à cette figure une identité unique en relation à la divinité Yhwh: créée par lui, elle demeure également à ses côtés dans la création et l'histoire. La question littéraire devient ainsi théologique et les concepts d'immanence, de transcendance ou même d'hypostase ont parfois été proposés pour la définir sans oublier les nombreuses tentatives qui l'assimilent à quelque divinité antique connue ou aujourd'hui oubliée. Le renouvellement des données, à la lumière des nombreuses découvertes archéologiques et textuelles, nécessite de regarder la figure de la sagesse dans une fluidité qui est celle des textes et des traditions.

Représentation De La Sagesse Lebanon

Ne rien vouloir dire de ce que l'on sait pour ne pas avoir à témoigner et ainsi prendre des risques. Ne pas vouloir entendre pour pouvoir faire comme si on ne savait pas. …Ou singes de l'indifférence Ainsi, les trois singes peuvent être considérés comme le contraire de ce qu'on leur fait habituellement dire, et notamment trois comportements d'indifférence à l'environnement pouvant alors traduire une forme d'irresponsabilité ou de lâcheté. Si à l'origine il s'agit de la recette à suivre pour ne pas connaître et faire de mal, on peut également y voir la liste des comportements néfastes, à savoir faire semblant de ne pas voir les difficultés et les problèmes, faire semblant de ne pas les entendre, et ne pas en parler. Si Mizaru n'avait pas été aveugle, si Kikazaru n'avait pas été sourd et si Iwazaru n'avait pas été muet, ils auraient peut-être pu empêcher certaines horreurs dès 1933… Autres interprétations possibles Il y a ceux qui voient des choses et en parlent, mais n'écoutent pas ce que l'on leur dit, Il y a ceux qui ne voient rien, écoutent les autres et en parlent, Il y a ceux qui entendent et voient des choses, mais n'en parlent pas.

De même en est-il des hommes: même s'ils ne le veulent pas, ils seront dans tous les cas contraints de suivre leur destin » Hippolyte, Réfutations de toutes les hérésies, I, 21, LS 62 A, SVF II 875. Commentaire de Jean-François Revel dans Histoire de la philosophie occidentale: « si le chien suit le trajet de la charrette, s'il ne se débat pas, s'il ne fait aucun effort pour tirer en sens contraire de la direction dans laquelle le cheval et le paysan font aller la voiture, eh bien, il se fondera dans le mouvement. Si, au contraire, il s'efforce de tirer en sens inverse, s'il résiste, eh bien, de toute manière il ira dans la même direction mais beaucoup plus inconfortablement, sera traîné sur le sol et éventuellement roué de coups par son maître. Dans les deux hypothèses, le résultat sera le même, simplement dans la première hypothèse il aura en définitive moins souffert, puisqu'il aura épousé un déterminisme auquel il ne peut de toute façon rien changer. » NB: C'est par là que cette philosophie a pu, pendant six siècles, (jusqu'à l'institutionnalisation du christianisme) être la grande religion du monde antique.