Ce mercredi 3 février, France 2 diffuse Ne m'abandonne pas, un téléfilm réalisé par Xavier Durringer autour du combat d'un père joué par Marc Lavoine qui cherche à récupérer son fils sur le point de partir faire le jihad en Syrie. Une histoire forte, une œuvre utile. Mais quelles en sont les sources? Ne m abandonne pas replay se. Dans Ne m'abandonne pas, diffusé ce mercredi 3 février sur France 2 à 20. 55, Marc Lavoine, entré récemment au Musée Grévin, incarne Adrien, un homme dont le fils s'est récemment converti à l'islam radical et qui est sur le point de partir en Syrie. En outre, le jeune homme vient d'épouser une jeune musulmane, elle aussi gagnée par l'intégrisme. Si les deux scénaristes de cette bouleversante fiction, Françoise Charpiat et Aude Marcle, affirment que leur histoire n'est pas directement la transposition d'un témoignage qu'elles ont recueilli, elles conviennent s'être inspirées des nombreux cas exponentiels de conversion au fondamentalisme recensés ces dernières années. Notamment l'un d'eux. Manipulée par les réseaux sociaux Dans Ne m'abandonne pas, Chama, 19 ans, est une jeune musulmane de bonne famille, brillante étudiante en Sciences Politiques qui s'est, en secret et par amour, totalement radicalisée.

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Pour le casting impeccable: Sur la vingtaine de comédiennes connues qui ont auditionné pour le rôle de Chama, c'est une inconnue, Lina Elarabi, que Xavier Durringer a retenu. « Une pépite » selon lui et personne ne le contredira. Criante de vérité et de lâcher-prise, elle est habitée par son rôle. Son duo avec Samia Sassi, déchirante dans le rôle de la mère prête à tout pour sauver sa fille, nous prend aux tripes. Face à elles, Sami Bouajila et Marc Lavoine, en pères démunis mais combatifs, ne sont pas en reste. Pour la justesse de la réalisation: Après la Conquête (2011), sur l'accession au pouvoir de Nicolas Sarkozy, Xavier Durringer se frotte à nouveau à un sujet brûlant et « casse-gueule ». Replay - guide de la television de rattrapage - TF1, France2, plus. « Toute la difficulté était de faire un film qui parle à tous et n'alimente pas les extrêmes », explique-t-il. « Avec mes acteurs, nous avons beaucoup parlé et travaillé sur le comportement. Il ne fallait surtout pas « psychologiser » mais jouer à l'instinct. Je ne cessais de leur répéter: « Oublie le sujet, comment toi réagirais-tu dans telle ou telle situation?

Avec la participation de Jean-François Stévenin (Paul).